On parlait de la BCE la semaine dernière et maintenant les regards sont tournés vers la Fed.
Effectivement, c’est le gros sujet, surtout après Jackson Hole et le revirement de position de Jerome Powell. Donc, de notre côté, en tout cas de l’Atlantique, on a eu le statu quo de la BCE qui s’est maintenu à 2%. On a même eu une révision à la hausse des perspectives de croissance de l’Union européenne. Et c’est vrai qu’on a eu quelques chiffres, notamment la production industrielle qui étaient plutôt favorables. Donc maintenant, si on tombe du côté de la Fed, il est certain que la baisse de 25 BP après neuf mois de pause paraît assez évidente, mais il reste différentes questions à résoudre, en tout cas sur la posture et la politique de la Fed.
Oui, tout à fait. C’est l’ampleur de la baisse le gros sujet. Donc du côté de ceux qui poussent énormément pour une baisse de 50 points de base, il y a déjà le gouvernement américain, naturellement, mais surtout d’un point de vue économique, ce sont les fortes révisions des emplois qu’on a vues. 1 000 créations d’emplois ont été supprimées dans les statistiques, et puis des créations d’emplois mensuels qui sont assez faibles, autour de 30 000. Bon, sur la révision, on n’est pas tellement surpris, puisque, comme vous le savez, il y a un nouveau responsable à la tête de la statistique américaine, et il est pro-Trump, et il disait depuis longtemps, en tout cas au lieu de la Fondation Heritage, que les chiffres étaient faux, et donc ça met encore un peu plus de pression sur la Fed. De l’autre côté, je dirais deux arguments.
Le niveau inflationniste, puisque le CORE est encore au-dessus des 3%. Il y a une question de fiabilité aussi des datas, puisque sur ces sous-tours statistiques, aujourd’hui il y a près d’un tiers des data qui sont des estimations sur le calcul ICPI, contre 10% il y a quelques mois. Donc on sent qu’il y a quand même aussi des tentatives peut-être de masquer en tout cas l’impact des droits de douane. Et puis surtout hier, enfin avant-hier, les ventes de détail sont sorties nettement en hausse, plus 0,6%, ce qui est plutôt une surprise. Donc le consommateur américain est toujours là.
Entretien avec Emeric Blond, Gérant Tailor AM sur Zoom Invest
Pour La Tribune, Émeric Blond, gérant actions chez Tailor Asset Management, revient sur cette arrivée inattendue.
Plongeons ensemble dans l’univers des placements obligataires courts avec Didier Margetyal, Gérant de portefeuilles Tailor AM.
Avant d’accéder à ces pages, merci de bien vouloir prendre connaissance des informations réglementaires suivantes.
Cette page internet du site est destinée aux résidents français. Les personnes soumises à des restrictions interdisant l’accès aux produits ou services présentés, tels que les ressortissants des Etats-Unis ne sont pas autorisées à y accéder. Il appartient à l’investisseur de s’assurer qu’il est juridiquement autorisé à se connecter à ces pages et à utiliser et consulter les informations et services présentés sur le site au regard des lois en vigueur dans son pays.
Ce site internet a été réalisé dans un but d’information uniquement et ne constitue ni une offre, ni une recommandation personnalisée, ni une sollicitation en vue de la souscription des produits ou services présentés. L’investisseur est seul juge du caractère approprié des opérations qu’il pourra être amené à conclure. Tailor Asset Management ne saurait être tenue pour responsable d’une décision d’investissement ou de désinvestissement prise sur la base des informations contenues sur ce site. Les informations, services et produits présentés sont susceptibles de modification sans avis préalable.
La souscription dans des parts ou actions d’OPCVM peut présenter des risques. La valeur liquidative des OPCVM peut varier à la hausse comme à la baisse selon les fluctuations des marchés et l’investisseur peut ne pas récupérer le capital investi. Aussi, avant toute transaction, l’investisseur doit : prendre connaissance du document d’informations clés pour l’investisseur et du prospectus de chaque OPCVM, et comprendre la nature des supports choisis, leurs caractéristiques et leurs risques s’assurer que les supports choisis correspondent à sa situation financière, à ses objectifs d’investissement et aux risques qu’il est prêt à accepter.
Il est rappelé que les performances passées ne préjugent pas des performances futures. Les performances passées ne doivent donc pas être l’élément central de la décision d’investissement du souscripteur : les autres éléments figurant sur les fiches reportings associées à chaque OPCVM doivent être pris en considération. Le document d’informations clés pour l’investisseur et le prospectus des OPCVM présentés est disponible auprès de Tailor Asset Management sur simple demande ou sur ce site Internet.
Enfin, le traitement fiscal lié à l’investissement en parts ou actions d’OPCVM dépend de la situation de chaque investisseur. Il est donc recommandé de consulter son conseiller fiscal.