Effectivement, ça porte les marchés depuis le début de la semaine. On a enfin un chemin d’entente sur le shutdown après plus de 40 jours quand même. Les Républicains ont fait quelques concessions, notamment sur le maintien des aides à l’assurance santé, sur le paiement des salaires qui n’ont pas été versés et sur le fait de ne pas licencier d’agents publics d’ici fin janvier. Donc, ça reste quand même très loin de la demande initiale des démocrates, mais ça permet au moins d’avancer. Maintenant, il faut que la Chambre vote le texte. A priori, ça devrait être fait aujourd’hui. Et puis, ce sera à Donald Trump de signer le texte. Ça permettrait d’avoir une réouverture des services publics jusqu’au 30 janvier. Donc c’est quand même une solution temporaire, mais ça reste une solution.
Ça va permettre d’éviter un ralentissement trop brutal de l’économie américaine, en tout cas jusqu’à la fin de l’année. Puis ça redonnera un peu plus de visibilité puisque la publication des statistiques pourra reprendre. C’est quand même une bonne nouvelle, surtout dans l’environnement actuel où la confiance des consommateurs est au plus bas aux États-Unis. On a eu aussi ce week-end la Chine qui a suspendu une partie de ses restrictions sur les terres rares, donc je pense que ça aussi, ça a été un autre signal positif qui a redonné un peu d’élan sur les marchés.
Si on regarde dans l’ensemble, au niveau des résultats d’entreprises, on a quand même eu une excellente saison de résultats aux États-Unis où 80 % du S&P 500 bat les attentes en matière de BPA. Mais il y a une chose qui a vraiment retenu l’attention, ce sont les besoins d’investissement massifs dans le secteur de l’IA. Pour donner un exemple, Morgan Stanley estime qu’en 2028, il faudra investir un peu plus de 900 milliards de dollars uniquement pour la construction de data centers. À titre de comparaison, ce sont à peu près les dépenses en investissement de toutes les entreprises du S&P 500 réunies l’année dernière. Donc ce sont des montants absolument colossaux, qui deviennent supérieurs au free cash flow des entreprises. Donc ça veut dire qu’elles vont devoir commencer à s’endetter lourdement. Et tout l’enjeu, c’est de savoir si ces acteurs-là ont la capacité de financer leurs efforts d’investissement, sachant qu’aujourd’hui, ils ne sont pas capables de monétiser tout ça. C’est clairement le sujet qui va animer les marchés sur les trimestres à venir. En tout cas, aujourd’hui, on voit que ça commence à inquiéter. Pour vous donner un exemple, le CDS sur Oracle est passé de 40 points de base à 90 points de base en quelques semaines. Ça veut quand même dire quelque chose. Là où il faut être très vigilant, c’est que souvent, c’est par des événements sur le marché du crédit que les bulles éclatent.
Entretien avec Julien Quistrebert, Directeur Général délégué de Tailor Asset Management
Entretien avec Marina Garlatti, Gérante de Portefeuille chez Tailor Asset Management
Entretien avec Julien Quistrebert, Directeur Général délégué de Tailor AM sur Club Patrimoine.
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