Donc elle a baissé ses taux de 25 points de base en ramenant donc son taux de dépôt à 2%. C’est la huitième fois qu’elle baisse ses taux en un an, donc elle a été capable de faire ça parce qu’on a à la fois un risque sur la croissance économique liée à la hausse des droits de douane, sachant qu’en zone euro on part quand même d’un niveau de croissance déjà assez faible, et une trajectoire d’inflation plutôt positive puisque l’inflation totale ralentit en zone euro à 1,9% en mai, donc on retrouve un niveau quand même très proche de l’objectif de 2% à moyen terme. À noter que les projections d’inflation ont été revues à la baisse par rapport aux chiffres de mars, en partie grâce à la baisse des prix de l’énergie et à l’appréciation de l’euro. Et qu’on a en plus de ça, on met une forte décélération de la croissance des salaires. Donc oui, aucun sujet pour la BCE, mais c’est vrai qu’elle précise quand même que la politique monétaire était maintenant bien placée pour naviguer dans un environnement incertain. Donc effectivement, on aura une pause à partir de maintenant et probablement une dernière baisse de taux en fin d’année.
Côté Fed, on a une dynamique assez différente avec les chiffres de l’emploi américain qui étaient très scrutés la semaine dernière. Un rapport sur l’emploi la semaine dernière qui n’était pas mauvais. Les créations d’emplois non agricoles sont ressorties un cran au-dessus des attentes, à 139 000 contre 126 000 attendus. Le taux de chômage se maintient à 4,2% et la croissance des salaires ne faiblit pas. Ces chiffres ont plutôt eu tendance à rassurer sur la santé du marché du travail, même si on a quand même une dynamique qui s’essouffle un peu. Un autre indicateur la semaine dernière, c’est l’ISM qui est passé en zone de contraction, manufacturier et non manufacturier. Des indicateurs qui se détériorent un peu, mais pas de quoi faire changer la position attentiste de la Fed pour le moment. La Fed agira probablement quand on aura de vrais effets sur la croissance. Une fois que l’inflation va augmenter, ça impactera nécessairement le pouvoir d’achat et donc la consommation. Consommation qui est un moteur-clé de l’économie américaine. Du côté de l’inflation, le CPI sera publié aujourd’hui. Ce sera intéressant de regarder si on commence à avoir un impact de la politique commerciale sur les chiffres, puisque pour le moment, ce n’est pas encore le cas.
Entretien avec Julien Quistrebert, gérant de portefeuille, Tailor AM
Entretien avec Marina Garlatti, gérante de portefeuille, Tailor AM
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